Quand la vie s'achève.

De rapides mouvements dans une forêt obscure. Une chasse nocturne entre lui et un assassin relativement agile pour bondir et grimper sans grande difficulté dans un arbre à l’abri de ses coups. L’attirail porté ne lui permet pas de le suivre, mais Kazuki sait ce que le meurtrier veut, voir son sang couler, et ceci, réciproquement. Aucune mesure de lâcheté n’est envisagée des deux cotés. Soudain, le guerrier s’arrête, il regarde en hauteur. Un silence crispé plane sur le lieu du combat, les gestes se sont tus.

Juste au dessus, derrière lui, on l’épie, attendant l’occasion parfaite pour lui asséner un coup parfait, sans bavure et sans cri … Un jeu qui s’appelle, tuer ou être tué. Brusquement, l’ombre saute sur lui, dague pointée sur la gorge du chevalier. Malheureusement, Kazuki a apprit à jouer avec les éléments de la nature, écouter le bruissement du vent. Le sifflement de sa chute lui a averti le danger, il se retourne au dernier moment et bloque l’attaque de son assaillant d’une épée au travers de son chemin. Une deuxième dague est sortie dans son autre main. Trop tard, il eut le temps de soulever son épaule pour éviter que le cou soit touché, Kazuki serre les dents pour ne pas hurler puis d’un coup d’épée, il éjecte son adversaire qui perd sa dague dans l’épaule du chevalier blessé. Excédé et fatigué de se jeu à cette heure tardive. Il sort la dague de sa chair et le revoie à son propriétaire.

-Je n’ai pas le temps de joué avec toi … Vulgaire sbire du mal.

Aucune réponse, sauf le fait qu’il esquive sans mal le poignard jeté, puis, il fonce vers lui. Kazuki repense aux entraînements avec Nano, les duels. Il expire doucement alors que son ennemi est prêt à se jeter sur lui. Il tend la main vers l’inconnu, une boule de feu sort de paume est vient se projeter sur le forban à quelques mètres de là. Surpris, il saute pour éviter les flammes qui dévorent tous sur son passage, mais il en oublie le jeteur du sort qui saute vers lui se trouvant toujours dans les airs. D’une main ferme il agrippe sa jambe et le fait redescendre sur terre lourdement. Il se relève le gaillard, mais pas assez vite, à peine le chevalier sur ses deux jambes qu’il lui porte un coup d’épée tranchant sur le torse, et pour en finir, un coup perforant à l’endroit du poumon. Kazuki retire son épée du corps qui tombe à terre, il est en train de suffoquer, la souffrance est bien là.

-Ressens ce que tes victimes ont pus subir … Je te souhaite une bonne nuit.

Il laisse ainsi, derrière lui, l’assassin mourant sans lui porter le coup de grâce. Il range son épée dans son fourreau sur le chemin du retour vers l’auberge de Biscep’s City. Enfin arrivé, pour récupérer son dû, le repos du valeureux guerrier dans une chambre sans sa femme … Mais avant toute chose, il doit panser sa plaie. La blessure n’est pas très profonde, mais il n’était pas magicien. Pour un mage, ce n’est qu’une misérable égratignure. Après un bandage de fortune, il s’allonge sur le lit après avoir enlever son armure et ses autres protections.

La douleur est insupportable, mais il devait faire ainsi … Le repos du Juste ne sera pas pour maintenant.